Dans cet article, vous découvrirez un journal intime en temps de confinement dévoilé par une personne qui souhaite rester anonyme. Bonne lecture !
C’est une drôle de période que nous traversons là. Un moment où nous avons mis notre vie en parenthèse. Un moment où on n’a plus le droit de voir les gens qu’on aime et qui comptent tant pour nous.
Ceux qui savent nous redonner le sourire, ceux qui sont dans nos vies et qui partagent des moments rares. C’est compliqué de renoncer à notre vie affective, notre vie amoureuse, notre vie sexuelle…
Cette pandémie nous oblige à nous fermer sur les autres, à nous isoler, à ne plus rien partager avec les autres. Pourtant, ce virus est la preuve que sur cette terre nous sommes tous connectés puisque nous sommes obligés de nous éloigner des autres par crainte d’attraper ce virus.
La difficulté de la solitude
La pandémie nous a isolés, nous a obligés parfois à prendre de la distance avec certaines personnes qui comptaient pour nous. J’ai commencé le CONFINEMENT avec un état d’esprit combatif et positif en me disant que ça irait.
J’ai organisé mes journées, j’ai ai prévu de faire du sport , mais aussi d’apprendre une langue sur internet, de parler à mes amis, etc. Les premiers jours tout allait bien , et puis mon copain m’a informé qu’il ne voulait plus me voir, il avait trop peur de ce virus.
Cela faisait 3 mois que nous étions ensemble, tout allait bien entre nous, c’était la première fois que j’étais tellement bien avec quelqu’un. J’avoue que je ne m’attendais pas à cela. Ce jour-la, je l’avoue j’ai vraiment été triste. J’étais déprimée, je me sentais seule.
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À cause de ce virus, je perdais mon copain. C’était difficile à accepter. D’autant plus que dans une période pareille. On a besoin de soutien moral, on a besoin d’avoir les gens qu’on aime à nos côtés.
BESOIN D’ESPOIR
Je me suis sentie coincée dans une situation que je n’avais pas choisie. Je sais bien que la moitié de la planète est dans le même cas. Mais cela ne rend pas l’enfermement plus simple à vivre et à accepter.
Les cinq dernières années que j’ai passées ont été les plus dures dans ma vie : un divorce, une grave opération, une dépression, un chagrin d’amour et un deuil. Il a fallu chaque fois que je me relève seule de ces épreuves. Et maintenant, j’ai envie de bonheur.
Mais je fais partie des personnes qui ont foi en la vie. Je crois à la loi de l’attraction, je crois au karma. J’ai une foi au-delà de tout. Je pense qu’il faut faire confiance à la vie. L’univers plaide en notre faveur et il nous donne ce dont on a besoin.
A chaque fois que je suis passée par un moment difficile, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a tendu la main, a été là rien que pour moi, pour m’aider à traverser une épreuve. Cette personne a su me donner l’amour , la présence et l’attention dont j’avais besoin. Je trouve parfois que ça relève de la magie.
J’ai à chaque fois éprouvé de la gratitude. Mais aussi parce que je crois que l’amour est la valeur suprême qui doit toujours nous guider. J’ai foi en l’amour. Et chaque fois que je le cherche, je le trouve d’une manière ou d’une autre.
J’ai fait des rencontres inattendues et invraisemblables qui me confortent dans l’idée qu’il n’y a pas de coïncidences, tout arrive pour une raison. Et qu’on attire à soi les valeurs en lesquelles on croit.
Si vous croyez en l’amour vous allez l’attirer, si vous êtes vrai. Il y aura des êtres sincères dans votre vie, si vous croyez en la magie, vous vivrez des moments magiques. C’est pour cela qu’il faut avoir foi en la vie, elle est la pour nous, l’univers œuvre en notre faveur. Il faut avoir confiance, je suis bien placée pour le savoir.
SORTIE DE CRISE
Et puis j’ai décidé de mettre mon profil sur un site de rencontre tant qu’à faire. J’étais célibataire, confinée, pourquoi ne pas tenter le coup ? Très vite, j’ai commencé à échanger des messages avec un homme de mon âge, célibataire lui aussi.
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Au début, il s’agissait de messages écrits, puis de coups de fils journaliers avec caméra. La coïncidence a voulu qu’il habite à cinq cent mètres de chez moi, et qu’il prenait autant de précautions que moi : les gestes barrières, la distanciation, l’utilisation du masque, etc.
Au bout de quelques jours, il m’a demandé s’il pouvait venir chez moi. On a décidé de se rencontrer. J’avoue que j’ai trouvé que c’était un signe pour dire que la vie est plus forte que tout, qu’on ne peut pas l’arrêter.
Notre première soirée a été très agréable, on a pas mal de points communs.
Dans la tourmente où on est, c’est un vrai réconfort d’avoir trouvé un ami. C’est une période où on a besoin de se sentir soutenu et entouré. On est confronté à de telles peurs et incertitudes qu’on a besoin d’un peu de magie.
Et à partir de là est née une amitié, on pouvait se voir chez moi , boire un verre, écouter de la musique, partager un moment. Oublier la réalité et créer un moment à part où tout est permis. Laisser libre cours à des valeurs dont on a tant besoin : l’affection, la sollicitude, la gentillesse…
Cette rencontre m’a redonné espoir , oui, tout est possible, il suffit d’y croire. Il suffit d’être positif pour attirer à soi des choses positives. En cette période, on a besoin de sentir un peu d’humanité : de la tendresse, de la bienveillance, de la compassion et de l’amour. C’est sans doute cela l’essentiel.
Finalement
J’ai voulu raconter cela aujourd’hui parce qu’on passe par un moment difficile, et que ce n’est pas simple de rester positif.
Mais il faut à tout prix y croire…. Croire à des lendemains meilleurs, croire à la magie des rencontres, avoir foi en la vie et en l’amour. À chaque fois que je me suis retrouvée dans une situation inextricable, j’ai trouvé la foi, la paix et l’amour.
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