On va pas se mentir : y’a des jours où tout semble trop lourd. T’as l’impression que rien ne va, que tout te tombe dessus en même temps, et que tu manques d’air. Ces périodes-là, on les traverse tous. Mais ce n’est pas une raison pour te laisser couler. Ce que tu vis aujourd’hui ne définit pas qui tu es, ni où tu vas. C’est juste un passage. Un passage inconfortable, oui, mais pas une destination. Et tu vas le traverser. Peut-être en rampant, peut-être en boitant, peut-être avec des larmes ou en silence… mais tu vas y arriver.
Alors si t’as besoin d’un rappel, d’un petit coup de boost ou d’un message qui te dit « accroche-toi », ce qui suit est pour toi. Voici 7 vérités à garder en tête quand la vie devient trop lourde à porter.
1. Rien n’est permanent (même pas ce que tu vis là)
Quand tout va mal, on a l’impression que ça ne finira jamais. Que cette galère va nous coller à la peau. Que chaque réveil sera aussi lourd que la veille. Mais la vérité, c’est que rien ne dure. Ni les douleurs, ni les tempêtes. Tout passe, même quand tu n’y crois plus. Et parfois, ce qui semblait être une impasse finit par t’ouvrir une porte que t’avais jamais envisagée.
Regarde derrière toi : t’as déjà survécu à des choses que tu pensais insurmontables, non ? Et pourtant t’es encore là. Plus fort(e), plus conscient(e), plus vivant(e). Cette période, elle aussi, finira par passer. Respire. Tiens bon. Même si c’est lent. Même si c’est flou. Même si t’avances d’un millimètre par jour. Le simple fait de tenir, c’est déjà énorme. Et ça compte plus que tu ne le crois.
2. Ta force intérieure est plus grande que tu le crois
Souviens-toi des fois où t’as tenu le coup. Où t’as réussi à te relever alors que t’étais à terre. Ces moments-là, c’est pas juste du passé. C’est la preuve que t’es capable. Que t’es résilient(e). Que tu peux faire face, encore une fois. Et encore une autre. Et encore après ça. Tu l’as déjà prouvé, même si tu l’as oublié.
Même si t’as l’impression d’être à bout, t’as encore des ressources en toi. Ton mental, ton cœur, ton instinct : ils sont tous là. Ils bossent en coulisse pour que tu survives à ce qui semble impossible aujourd’hui. T’as pas besoin d’être invincible. Juste de tenir aujourd’hui. Et puis demain. Et puis le jour d’après. Un pas après l’autre. Lentement. Mais sûrement. Et chaque pas, même bancal, est une victoire.
3. T’as le droit de demander de l’aide (et t’as pas à tout porter sur tes épaules)
T’as pas à tout gérer seul(e). C’est pas un échec de tendre la main. C’est un acte de courage. Parler. Demander un câlin. Dire « j’ai besoin de toi ». Tu ne perds rien à t’ouvrir, au contraire : tu gagnes du soutien, du réconfort, de la chaleur humaine. Et ça, ça peut faire la différence entre tenir et lâcher.
Entoure-toi de personnes bienveillantes. Et si t’en as pas autour de toi ? Va chercher du soutien ailleurs. Thérapeutes, groupes, communautés, forums, même un inconnu sur un banc… il existe toujours un endroit où t’as le droit d’être entendu(e) sans être jugé(e). Tu mérites ce soutien. Même quand tu crois ne pas le mériter. Et non, ce n’est pas être faible. C’est juste être humain(e).
4. Prends soin de toi (même si t’en as pas envie)
Quand ça va mal, on a tendance à se négliger. À oublier les bases. Mais justement, c’est là que c’est vital. Mange un truc qui te fait du bien. Bois de l’eau. Bouge ton corps, même un peu. Dors. Prends une douche chaude. Respire profondément. Parle à quelqu’un. Écris ce que tu ressens. Mets une playlist douce. Allume une bougie. Étire ton dos. Ouvre une fenêtre. Regarde le ciel. Respire.
Ce sont des petits gestes, mais ils te remettent sur les rails. Ils t’aident à te reconnecter à ton corps, à ton souffle, à ton présent. Et ça, c’est le premier pas vers la lumière. Pas besoin de tout reconstruire en un jour. Commence par prendre soin de toi aujourd’hui. Juste aujourd’hui. Demain, on verra demain. Mais aujourd’hui, fais une chose pour toi. Une seule. Et c’est déjà énorme.
5. La gratitude, même minuscule, peut t’ancrer dans le positif
Ouais, je sais. Quand tout va mal, penser à la gratitude, c’est presque violent. Mais écoute bien : il y a toujours un micro-détail pour lequel tu peux dire merci. Même juste un rayon de soleil sur ton visage. Ou un message inattendu. Ou le fait que t’as tenu une journée de plus. Un regard doux. Un mot gentil. Un moment de calme.
Note ces choses. Même si c’est juste une ligne par jour. Parce que quand t’entraînes ton cerveau à voir ce qui va bien, il finit par repérer plus de positif. Et ça change tout. Et ce changement, même petit, te donne un peu plus d’air. Un peu plus d’espace. Un peu plus de force pour continuer. Et ça rééquilibre doucement l’intérieur. Un mot à la fois.
6. Trouve des distractions qui te nourrissent (pas juste t’anesthésient)
Scroller sans fin, binge-watcher des séries ou manger tes émotions… c’est humain. Mais à un moment, ça ne t’aide plus. Cherche des distractions qui te nourrissent. Celles qui reconnectent ton esprit à la vie. À la création. À la beauté. À quelque chose de plus grand que ta douleur. Reviens à ce qui te fait du bien. Même si ça semble minuscule.
Lis un livre qui t’apaise. Écoute de la musique qui te remue. Prends un carnet et écris n’importe quoi. Va marcher. Peins. Chante. Crée. Fais un puzzle. Essaie une recette. Parle à ton toi intérieur comme tu parlerais à un enfant. Ces moments-là ne résolvent pas tout… mais ils te donnent un souffle. Et parfois, ce souffle suffit pour tenir encore un peu. Et puis encore. Et puis beaucoup plus longtemps que tu le crois.
7. Garde une attitude d’ouverture, même dans le noir
Ce que tu vis est peut-être là pour t’apprendre quelque chose. Pour te faire évoluer. Pour t’obliger à lâcher un truc qui ne te servait plus. C’est pas facile de voir les choses comme ça… mais parfois, c’est ce regard qui fait toute la différence.
Reste curieux(se). Pas pour tout comprendre. Mais pour rester vivant(e). Pour te dire : « Et si derrière cette douleur, il y avait une lumière que je ne vois pas encore ? » Parce qu’il y en a souvent une. Et elle vient quand on s’y attend le moins. Le noir complet précède parfois la plus belle des renaissances. Ne ferme pas la porte. Laisse-la entrouverte. Juste assez pour que la lumière passe, même un peu.
T’es pas cassé(e), t’es en train de te reconstruire
La vie, parfois, elle tape fort. Mais chaque tempête est aussi une occasion de revenir plus fort(e), plus clair(e), plus aligné(e) avec toi-même. Ce que tu vis maintenant n’est pas la fin de l’histoire. C’est une phase. Une étape. Un moment. Un chapitre. Pas le dernier mot.
Et tu vas le traverser. Avec des hauts, avec des bas, mais avec de la foi. En toi. En la vie. En ce que tu peux devenir. Parce que ce n’est pas dans les moments faciles qu’on se découvre vraiment. C’est dans ceux-là. Les rudes. Les brutaux. Les silencieux. Ceux qui te cassent pour mieux te révéler. Ceux qui te poussent à redevenir toi, en plus vrai.
Si tu sens que t’as besoin d’un vrai coup de boost, d’un accompagnement pour te reconnecter à toi-même en profondeur… je te recommande vivement les 52 exercices pour te reconnecter à toi-même, créés par Francis Machabée, un expert reconnu en psychologie positive. C’est un condensé puissant d’outils concrets, simples et transformateurs pour retrouver ton centre, ta paix intérieure, et redevenir l’ancrage dont t’as besoin. Tu peux les faire à ton rythme, un jour à la fois, dans le respect total de ton énergie du moment.
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