Le test des 10 questions pour savoir si tu fais semblant d’aller bien

Tu sais, t’as sûrement déjà ressenti ce malaise sourd. T’as souri, encore, même quand tu étais sur le point de t’effondrer. T’as dit « ça va » alors que c’était loin d’être vrai. Tu as continué à avancer, malgré la fatigue, malgré le poids de la journée, malgré cette pression invisible qui te ronge de l’intérieur. Mais pourquoi ? Parce que tu crois que c’est ça, être fort. Parce que tu penses qu’en faisant semblant, tu peux continuer à faire avancer les choses.

Sauf que cette illusion de force, elle te tue à petit feu. Faire semblant d’aller bien, c’est comme poser un pansement sur une plaie béante. Ça cache, ça dissimule, mais ça ne soigne rien. Alors aujourd’hui, je vais te poser 10 questions. Ce test, il est là pour te réveiller. Parce qu’à force de te cacher derrière ton masque, tu vas finir par te perdre. Tu ne peux pas continuer à vivre ainsi.

T’es prêt à savoir si tu fais vraiment semblant d’aller bien ? T’es prêt à être honnête avec toi-même, même si ça fait mal ? C’est maintenant que ça commence.

Le test des 10 questions

  1. Tu dis souvent « ça va » alors que tu sais très bien que ce n’est pas le cas ?
    • Chaque fois que tu réponds “ça va”, est-ce que tu sais que ce n’est pas vrai, mais tu le dis quand même pour que les autres n’aient pas à s’inquiéter ? Tu te caches derrière cette réponse toute faite, comme si ça allait résoudre tout le reste. Mais ça ne fait que repousser le problème, jusqu’au jour où tu te rends compte que tout ça t’engloutit.
  2. T’as des journées où tu te forces à sourire parce que t’as l’impression que les autres ne pourraient pas supporter ta vérité ?
    • Tu fais semblant d’aller bien, tu souris, tu ris, tu joues un rôle. Mais au fond, tu sais que tout ça, c’est un masque. Un masque qui te permet de cacher ta douleur, ta fatigue, ta frustration. Parce qu’admettre que tu vas mal, c’est trop lourd pour ceux qui te regardent. Et toi, tu n’as pas envie d’être une charge.
  3. Tu t’es déjà retrouvé(e) à éviter de parler de ta souffrance, juste pour ne pas déranger quelqu’un d’autre avec tes problèmes ?
    • Tu minimises tes douleurs, tu les caches, tu les étouffes, tout ça pour ne pas déranger les autres. Parce que t’as l’impression que tes problèmes sont moins importants que les leurs. Mais laisse-moi te dire une chose : ta souffrance est réelle, peu importe ce que tu penses des souffrances des autres.
  4. T’as l’impression que t’es la personne qui fait toujours des efforts, mais personne ne remarque tout ce que tu supportes ?
    • T’es celui ou celle qui tient la baraque, celui qui fait avancer les choses, qui se sacrifie pour que les autres ne manquent de rien. Mais qui est là pour toi ? Qui voit les efforts que tu fais pour rester debout alors que tu as l’impression de tout porter sur tes épaules ?
  5. Tu mets constamment les besoins des autres avant les tiens, parce que tu crois que c’est ça, être « fort » ?
    • On t’a dit que c’était ça être fort, être celui qui donne sans compter, qui se sacrifie, qui soutient tout le monde. Mais est-ce que quelqu’un te soutient vraiment ? Est-ce que quelqu’un prend le temps de se demander si tu vas bien ou si tu es juste en train de t’effondrer sous le poids des attentes des autres ?
  6. Tu t’excuses souvent pour des choses que tu n’as même pas faites, juste pour apaiser l’autre ?
    • Tu te retrouves à t’excuser pour des choses que tu n’as pas faites, à jouer le rôle du coupable même quand tu n’es pas responsable. Parce que tu veux éviter le conflit, parce que tu veux que les choses se passent bien, même si ça signifie écraser tes propres besoins et tes propres émotions.
  7. Tu restes calme, même quand t’as envie de hurler, juste parce que tu crois que montrer tes émotions c’est « de la faiblesse » ?
    • T’as appris à garder ton calme, à ne jamais montrer tes émotions. Parce que la société t’a appris qu’un homme ou une femme « fort(e) » ne pleure pas, ne perd pas son contrôle, ne laisse pas les autres voir qu’il ou elle souffre. Mais tu sais quoi ? Ce silence, cette répression, ça te détruit de l’intérieur. C’est bien plus difficile de retenir ses émotions que de les laisser sortir.
  8. Tu te sens constamment épuisé(e), mais tu continues à avancer, en te disant que « ça passera » ?
    • T’es fatigué(e). Physiquement, émotionnellement, mentalement. Mais tu continues à avancer comme un robot, parce qu’on t’a appris à ne pas t’arrêter. On t’a dit que le repos, c’était pour les faibles. Mais à force de tout encaisser, tu te perds. Et ça, ça ne passera pas tout seul.
  9. Tu as cette peur de décevoir, de paraître vulnérable, de ne pas être à la hauteur, alors tu fais semblant que tout va bien ?
    • Tu as cette peur au ventre, cette peur qu’on découvre que tu n’es pas aussi « parfait(e) » que tu veux bien le faire croire. Tu te caches derrière des sourires et des « je vais bien », parce que tu as peur que si tu admettais que tu vas mal, tu serais rejeté(e). La vérité ? Les gens qui te rejetteraient pour ça ne valent même pas la peine.
  10. Tu es tellement fatigué(e) de jouer ce rôle que tu ne sais même plus qui tu es vraiment sous ce masque ?
    • Ce rôle, tu l’as tellement joué que tu ne sais même plus qui tu es vraiment. Tu t’es tellement perdu(e) dans le « je vais bien » que tu ne te reconnais plus. Ta vraie personnalité est écrasée sous ce masque. Tu ne sais plus ce que tu veux, ce dont tu as besoin, ce que tu ressens. Tu as oublié qui tu étais avant tout ça.

La vérité qui va te remettre les idées en place

Si tu as répondu oui à plus de trois de ces questions, c’est peut-être le moment de tout arrêter. Parce que la vérité, c’est que faire semblant, ça te ronge à petit feu. Ce masque que tu portes, il est lourd. Il pèse sur tes épaules, il te tue un peu plus chaque jour. Et tant que tu continueras à le porter, tu ne vivras jamais ta vie pleinement.

La vraie force, c’est d’accepter que tu ne vas pas bien, que c’est OK de ne pas aller bien. La vraie force, c’est de lâcher prise et de se libérer de ce fardeau. C’est de se montrer vulnérable, de se reconnecter à soi-même, de dire « je vais mal, et c’est OK ». Parce que si tu n’acceptes pas tes faiblesses, tu ne pourras jamais avancer.

Alors, tu fais quoi maintenant ?

Tu as bien conscience que c’est pas en continuant comme ça que tu vas aller mieux. La souffrance ne disparaîtra pas toute seule, et ce masque va finir par te tuer. Il est temps de te poser les bonnes questions : tu veux continuer à porter ce fardeau, ou tu veux enfin être libre ? La liberté, c’est d’arrêter de faire semblant et de vivre vraiment.

Il est temps de reprendre ton pouvoir. Commence à enlever ce masque. Commence à te réconcilier avec toi-mêmeCommence à te libérer.

Si tu veux vraiment sortir de ce cycle, je te conseille de découvrir ces 52 exercices pour te reconnecter à toi-même, créés par Francis Machabée, un expert reconnu en psychologie positive. Ces exercices vont te permettre de te recentrer, de comprendre tes besoins, et de commencer à vivre sans ce masque. Parce que la seule personne à qui tu dois prouver quelque chose, c’est à toi-même.

Tu sais, ce n’est pas facile de tout remettre en question. Mais c’est la seule voie qui mène à la liberté. Alors, qu’est-ce que tu choisis : continuer à faire semblant ou commencer à vivre vraiment ?

À lire aussi : Fatigué de sourire quand tout va mal ? Il est temps de poser le masque

Par Gabriel Tellier

Gabriel Tellier bouscule les certitudes et pousse à l’action. Avec un regard lucide et des conseils concrets, il aide à mieux comprendre ses blocages, à se remettre en question et à avancer vers une vie plus épanouissante.