Être célibataire, en soi, c’est pas un problème. C’est un état, un passage, parfois un choix, parfois une pause imposée. Mais c’est rarement un drame. Il y a des célibats qui apaisent, qui construisent, qui permettent de respirer un peu, de se retrouver, de grandir. Être seul, dans la vraie vie, ça peut être léger. Ça peut même être beau. Parce que t’es juste toi, dans ton quotidien, sans masque, sans performance, sans attente. T’avances à ton rythme. Tu vis tes journées sans avoir constamment sous les yeux des rappels que t’es « tout seul ».
Mais être célibataire sur une appli de rencontre, c’est une autre histoire. Là, c’est plus pareil. Là, tu plonges dans un univers où la solitude devient un sport extrême. Parce que t’es pas juste seul. T’es seul au beau milieu d’un marché humain géant. T’es seul… en pleine foule. Et bizarrement, c’est probablement le pire type de solitude que tu peux ressentir. Celle qui te fait te sentir invisible, malgré le fait d’être entouré de milliers de visages.
Parce que t’es jamais aussi conscient que t’es seul que quand personne te répond
Dans la vraie vie, quand personne t’écrit, tu continues de vivre. T’es pas toujours en train de te remettre en question. Mais sur les applis, chaque non-réponse devient un rappel brutal. Chaque swipe sans match te chuchote que t’es pas assez bien. Chaque conversation qui meurt dans le silence devient une preuve que t’es peut-être pas aussi intéressant que tu le pensais.
Et c’est vicieux. Parce que plus tu persistes, plus tu restes connecté, plus tu veux y croire… et plus tu ressens ce vide grandir. Pas un vide affectif normal. Un vide amplifié par l’impression d’être dans un magasin rempli de gens… et que personne ne s’arrête jamais devant ton rayon. Ça use. Ça gruge l’estime. Ça finit par faire mal, là où ça devrait jamais toucher : ta valeur.
Parce que ça te donne l’illusion qu’il y a toujours mieux… ailleurs
Le pire piège des applis de rencontre, c’est de te donner l’impression que l’amour fonctionne comme un catalogue infini. Que la personne parfaite est peut-être juste à deux swipes de là. Que tu devrais continuer de chercher, continuer de filtrer, continuer de comparer. Mais ce que personne ne dit vraiment, c’est que plus t’as de choix… moins t’es capable de choisir. Moins t’es capable de t’arrêter. Moins t’es capable d’aimer.
Parce que ton cerveau est déjà conditionné à penser qu’il existe forcément mieux quelque part. Et même quand t’as la chance de tomber sur quelqu’un de vraiment bien, au lieu de plonger dans cette connexion, tu restes à moitié ailleurs, à moitié absent, à moitié tenté de retourner scroller… juste pour voir.
C’est là que tu réalises que t’es pas en train de chercher l’amour. T’es juste devenu accro au mouvement. À la recherche. À l’espoir de tomber sur quelque chose d’encore plus impressionnant. Et ce mode de fonctionnement te garde éternellement seul. Pas parce que les autres sont pas intéressants. Mais parce que toi, sans t’en rendre compte, t’es devenu incapable de t’arrêter.
Parce que tu passes plus de temps à te vendre qu’à te vivre
Sur les applis, tu deviens un produit. Tu passes ton temps à marketer ton image. À choisir la bonne photo. La bonne phrase. La bonne stratégie pour te démarquer. Mais pendant que tu soignes ton profil… qui prend soin de toi pour vrai ? Qui t’aide à rester aligné avec ce que t’es profondément ? Personne. Parce que toi-même, t’es occupé à performer.
Et plus les jours passent, plus tu deviens spectateur de ta propre vie. Parce que t’es là à swiper le soir, à checker qui t’a liké, à analyser qui a répondu. Pendant ce temps-là, t’es pas en train de vivre. T’es pas en train d’exister pleinement. T’es en mode vitrine. En mode « achetez-moi ». En mode « validez-moi ». Et ça, à long terme, c’est pas juste épuisant… c’est déshumanisant.
Parce qu’au fond, ça te rappelle que l’amour n’a jamais été un truc que tu contrôles
Tu peux avoir les plus belles photos. Tu peux écrire les meilleures phrases. Tu peux passer des heures à perfectionner ton profil. Ça changera rien à une vérité beaucoup plus grande que toi : l’amour ne se contrôle pas. L’amour ne se force pas. L’amour ne s’attrape pas comme une promotion dans un magasin.
Et chaque fois que tu te heurtes à un échec, chaque fois que ça marche pas, chaque fois que tu retombes dans le vide après une rencontre décevante… t’as un rappel brutal que l’amour fonctionne selon ses propres règles. Pas les tiennes. Pas celles des algorithmes. Pas celles des applis.
Et c’est dans ces moments-là que tu comprends que toute cette course épuise plus qu’elle ne nourrit. Parce qu’au final, ce que tu cherches désespérément à l’extérieur… c’est souvent ce qui te manque en toi.
Parce que ça remplit tes soirées… mais jamais ton cœur
Les applis remplissent ton temps. Elles t’occupent. Elles te divertissent. Elles donnent l’illusion que t’es actif, que t’es « dans le game ». Mais une fois que t’éteins ton téléphone… le vide est encore là. Peut-être même plus grand qu’avant.
Parce qu’avoir parlé avec vingt personnes dans ta soirée, ça te rapproche pas nécessairement de quelqu’un. Parce que recevoir des likes ou des matchs, ça réchauffe l’ego… mais ça nourrit pas le cœur. Parce que rencontrer du monde qui s’en fout au bout de deux jours, ça fait plus de mal que de bien.
Et un jour, t’es là, devant ton écran, à te demander comment t’as pu en arriver là. Comment t’as pu te perdre à ce point dans un système qui te fait croire que plus tu cherches, plus tu vas trouver… alors que tout ce que t’es en train de trouver, c’est ta propre fatigue.
Et si le problème… c’était pas ton célibat ?
Et si le vrai problème, c’était pas d’être seul… mais de ne plus savoir être bien avec toi-même ?
Parce que c’est ça, au fond, que les applis t’enlèvent sans que tu t’en rendes compte. Elles t’enlèvent ton calme. Ton équilibre. Ton rapport à toi. Elles t’empêchent de te poser les vraies questions : est-ce que je m’aime ? Est-ce que je me choisis ? Est-ce que je suis bien avec moi, même sans personne ?
Parce qu’avant de chercher quelqu’un de bien… faut devenir quelqu’un de bien pour soi-même. Avant de vouloir un amour sincère et profond… faut apprendre à se le donner. À se le bâtir. À l’incarner, même quand personne d’autre n’est là pour nous applaudir.
Et si t’as envie de commencer ça pour de vrai, si t’as envie de revenir à toi, tranquillement, à ton rythme… je te recommande vraiment les 7 exercices pour manifester l’amour que tu mérites, créés par Francis Machabée, un expert reconnu en psychologie positive.
Ce sont des exercices simples, concrets, puissants… qui peuvent t’aider à te reconnecter à toi. À retrouver ton propre centre. À te recentrer sur l’essentiel. Pas pour devenir parfait. Pas pour plaire à qui que ce soit. Mais juste pour redevenir toi. Pour bâtir un amour qui commence à l’intérieur, et qui ne dépend de personne d’autre.
Parce qu’au fond, c’est peut-être ça, le plus beau des rendez-vous que tu peux t’offrir.
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