Un jour, tu ne seras plus là (et c’est maintenant que tout se joue)

La seule chose dont tu peux être absolument certain, c’est que tu vas mourir. Peu importe que tu sois riche ou pauvre, aimé ou ignoré, puissant ou insignifiant. À la fin, on finit tous au même endroit : six pieds sous terre, ou réduit en cendres. Et pourtant, tu vis comme si tu étais immortel.

Le problème, c’est que la plupart des gens fuient cette vérité. Ils l’évitent, la mettent de côté, comme si l’ignorer allait la rendre moins réelle. Mais en refusant d’y penser, ils passent à côté de l’essentiel : la vie. Car ce n’est pas la mort qui doit te faire peur, mais le fait de ne pas avoir assez vécu avant qu’elle arrive.

L’illusion du « temps »

Tu remets tout à plus tard. Tu crois que tu as « le temps ». Mais qui t’a garanti que tu te réveilleras demain matin ? Qui t’a promis que tu verras la fin de la semaine ? Personne. Tu pourrais partir demain, et pourtant, tu vis comme si la mort ne concernait que les autres. Comme si elle n’oserait jamais frapper à ta porte.

Tu planifies, tu économises, tu construis des projets pour « plus tard ». Mais plus tard n’existe peut-être pas. Ce que tu as, c’est aujourd’hui. Et chaque seconde qui passe est une seconde de moins. Pourtant, tu continues à te noyer dans des obligations, dans des inquiétudes futiles, dans des relations sans saveur. Comme si tu avais l’éternité devant toi.

Ce que la peur de la mort fait à ta vie

On nous a appris à éviter le sujet de la mort. À faire comme si elle n’existait pas. Pourquoi ? Parce que la société tourne sur cette peur. Tout ce que tu fais, tout ce que tu achètes, tout ce à quoi tu consacres du temps… est profondément influencé par le déni de ta propre fin.

Regarde autour de toi. Combien de gens fuient la mort en se noyant dans un boulot qu’ils détestent, en achetant des choses inutiles, en cherchant l’approbation des autres ? Ils se rassurent avec des distractions. Mais tout ça ne change rien : l’horloge tourne.

Si demain tu apprenais que tu n’as plus qu’un mois à vivre, que ferais-tu différemment ? Poser cette question, c’est déjà comprendre à quel point tu perds ton temps. Tu te rendrais compte que les disputes sans importance, les opinions des autres, le regard de la société… tout cela n’a aucune valeur. Ce qui compte, c’est ce que tu ressens, ce que tu fais, comment tu aimes et comment tu t’aimes.

La vie, ce n’est pas survivre

Tu ne perdrais plus ton temps avec des choses insignifiantes. Tu n’attendrais pas un « meilleur moment » pour dire aux gens que tu les aimes, pour prendre des risques, pour faire ce qui te fait vibrer. Tu arrêterais de te plier aux attentes des autres, de jouer un rôle, de remettre à demain ce qui compte vraiment. Parce que demain, c’est une illusion.

On t’a appris à vivre pour plus tard. À sécuriser ton avenir, à « assurer » tes vieux jours. Mais si ces vieux jours ne viennent jamais ? Combien de personnes travaillent toute leur vie pour « profiter » une fois à la retraite… et meurent avant d’en arriver là ? Et même s’ils y arrivent, combien réalisent trop tard qu’ils ont raté leur jeunesse à force d’attendre le bon moment ?

La mort remet tout en perspective

Regarde autour de toi. Combien de vies brisées par le regret ? Combien de gens qui meurent avec des « et si j’avais osé » coincés dans la gorge ? Ce sera peut-être toi. Si tu continues à vivre comme si tout ça était un brouillon, comme si t’avais une deuxième chance d’écrire le scénario. Mais réveille-toi : il n’y a pas de rattrapage, pas de rediffusion. Juste une ligne droite vers l’inévitable.

Alors qu’est-ce que tu attends ? Un signe ? Le voici. La mort arrivera, c’est une certitude. Mais jusqu’à ce qu’elle vienne, t’as un choix : exister ou vivre vraiment. La différence ? Ceux qui existent subissent, se plaignent, remettent tout à plus tard. Ceux qui vivent comprennent que chaque jour est un cadeau. Ils osent, ils expérimentent, ils aiment avec intensité. Ils se permettent d’être eux-mêmes, sans filtre, sans masques, sans peur.

Ce que tu dois faire maintenant

Si ce que tu viens de lire t’a secoué, c’est bien. Ça veut dire que t’es encore vivant. Alors maintenant, pose-toi cette question : si demain c’était fini, aurais-tu des regrets ? Si la réponse est oui, change quelque chose. Pas demain. Pas « un jour ». Maintenant.

  • Dis ce que tu ressens, même si c’est inconfortable.
  • Prends ce risque qui te fait peur, parce que le vrai échec, c’est de ne pas essayer.
  • Entoure-toi de gens qui te font grandir et lâche ceux qui t’épuisent.
  • Fais ce que tu as toujours voulu faire, même si ça n’a aucun sens pour les autres.

Chaque matin où tu te réveilles, c’est un bonus. Ne le gâche pas.

Un premier pas pour te reconnecter à toi-même

La prise de conscience, c’est une chose. L’action, c’en est une autre. Si tu veux arrêter de subir ta vie et commencer à vivre pleinement, reçois 52 exercices pour te reconnecter à toi-même et offre-toi un premier pas concret.

Chaque exercice est conçu pour t’aider à mieux te comprendre, à faire la paix avec tes choix et à avancer vers une vie qui te ressemble vraiment. Parce que comprendre la valeur du temps, c’est bien. Mais apprendre à l’utiliser pour créer une vie qui te correspond, c’est encore mieux.

Ne laisse pas cette réflexion être juste un moment passager. Prends ce cadeau, applique ces exercices et vois ce qui change en toi.

La mort est inévitable, mais ce que tu fais entre maintenant et ce jour-là dépend entièrement de toi.

Article recommandé : Tu penses toujours avoir le temps ? Voici pourquoi tu te trompes

Par Gabriel Tellier

Gabriel Tellier est un vulgarisateur de conseils de vie en développement personnel et a pour objectif d'améliorer votre vie au quotidien.